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Comment limiter l’impact de votre assiette sur le dérèglement climatique ?

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Connaissez-vous l’impact de votre assiette sur le dérèglement climatique ? Les tartines de Nutella au petit déjeuner. De la viande à tous les repas. Nous avons tous des habitudes alimentaires pas si bonnes que ça ! Votre burger frites du week-end émet beaucoup de CO2. Et si vous vous laissiez tenter par des falafels ? Consommer mieux tout en respectant la planète, c’est possible !

Vous le savez, la consommation de viande et de produits laitiers pèse lourd sur la balance du climat. À eux deux, ils mobilisent 80% de la surface agricole utile nécessaire à notre alimentation en France. Oui, c’est énorme. Mais ce n’est pas tout.


L’avenir de la planète commence dans notre assiette. Le titre du livre de Jonathan Safran Foer indique la solution efficace pour inverser la tendance. La bonne nouvelle : il n’est pas trop tard pour améliorer l’impact de vos menus.


Si je vous dis qu’un repas moyen classique d’un·e Français·e est estimé à 2040 grammes de CO2e (chiffres ADEME). Vous avez du mal à vous faire une idée. Allez, je vous aide avec trois exemples. 👇


2040 grammes de CO2e équivalent à :

🥩 281 repas avec du bœuf.

🥗4000 repas végétariens

🚗 10 570 km en voiture

C’est quoi une assiette à bas carbone ?

Qu’est-ce qui a le plus d’impact d’après vous : manger plus d’aliments locaux ou bien diminuer sa consommation de viande ? Je suis désolée mais le transport a moins d’impact que la production des aliments donc consommer moins de viande reste plus efficace. Eh oui les denrées d’origine animale ont une empreinte plus élevée que les aliments d’origine végétale. Mais l’impact n’est pas le même pour toutes les viandes.

Voyons ça ! La production de poulet émet moins de gaz à effet de serre que le bœuf. Tandis que l’agneau, lui, pollue plus que le porc. N’oublions pas les produits laitiers. Eux aussi comptent ! Leur impact environnemental est quasi-identique à celui de la viande. Donc vous voyez, vous pouvez privilégier une assiette à bas carbone. Je vous donne quelques exemples de gros et petits émetteurs de CO2, histoire qu’il n’y ait plus de doute 🙂

Le bilan carbone des aliments que nous mangeons au quotidien

Comment calcule-t-on l’empreinte carbone d’un aliment ? Vous devez identifier la quantité d’émissions de gaz à effet de serre qu’il génère. Les facteurs qui comptent : la production, la transformation et le transport.

Ça représente le CO2 émis par kg de denrée.

Bœuf 26,61 kg

Agneau 25, 58 kg

Homard 28, 05 kg

Sole 20,86 kg

Espadon 12,84 kg

Lotte 12,29 kg

Fromage 8,55 kg

Pois chiches 0,77 kg

Olives 0,63 kg

Soja 0,49 kg

Maïs 0,47 kg

Carotte 0,2 kg

Sources Journal of Cleaner Production,  » Systematic review of greenhouse gas emissions for different fresh food categories « , 2016.


Surprise ! Les poissons pèsent aussi sur la balance du climat. Les chiffres sont là ! Les aliments à faible impact sont bien sûr les fruits et les légumes. Ils sont la meilleure option pour votre assiette.

Quant aux légumineuses, elles émettent très peu de CO2. Elles consomment peu d’eau, très peu d’énergie. En bref, elles sont « éco-friendly ». Alors pensez-y !

La viande : le mauvais élève. Nous le savons. L’élevage industriel est très gourmand. Une vache a besoin en moyenne entre 40 et 120 litres d’eau par jour. Mais pas que ! Pour produire un kilo de viande de bœuf, le bétail nécessite une surface de pâturage de 269 à 323 m2 (Source WWF). Donc vous voyez où je veux en venir. La déforestation. La consommation de viande et de laitages réchauffe la planète. Sans oublier, le transport et les emballages plastiques qui ajoutent encore plus de CO2. Alors prenons le temps de bien choisir nos menus ! En plus, l’élevage génère d’importantes émissions de méthane. Ce gaz à effet de serre est hyper puissant. Il aggrave le réchauffement climatique même s’il ne reste pas aussi longtemps que le CO2 dans l’atmosphère. 😱

Comment composer une assiette à bas carbone ?

👉 Diminuer les produits animaux

👉 Manger des fruits et légumes de saison

👉 Privilégier les circuits courts

👉 Ajouter des légumineuses dans vos plats

👉 Limiter les produits transformés

👉 Favoriser le fait maison

👉 Cuisiner les restes pour éviter le gaspillage


Nos choix alimentaires peuvent faire la différence. Les Français·es en général consomment trop peu de fruits et légumes, trop peu de fibres, par contre les graisses saturées et les sucres raffinés eux trouvent facilement le chemin vers nos assiettes. Vous avez compris. Nous mangeons trop de nourriture qui génère le plus d’impacts environnementaux. Oui, j’en reviens au Nutella, au burger… les viandes et les produits transformés. Désolée 🙂 Mais manger moins, et surtout manger mieux est le remède.

Nous ne pouvons plus vivre comme nos grands-parents. Décarboner nos assiettes est la solution la plus sensée pour lutter contre le dérèglement climatique**.** Vous le savez. Nous polluons plus avec nos assiettes qu’avec nos trajets quotidiens. Eh oui ! Notre modes de vie sont déphasés avec l’urgence actuelle.⁠ Réduire sa consommation de viande de moitié est le geste le plus efficace à adopter pour le climat !⁠ 🌎⁠


👉 Comment agissez-vous pour le climat dans votre assiette ?


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